C'est au cœur de la Provence, dans le petit village de Montségur sur L'Auzon, que Michel Rodde a exercé son art pendant plus de 30 ans, ainsi qu'à Paris.
Michel Rodde entre en peinture selon un rituel immuable, par des gestes inlassablement répétés qui confortent en fait une pensée déjà absorbée tout entière par l'ouvrage. « On dit que l'ordre allonge le temps et élargit l'espace. J'aimerai voir cette phrase écrite partout. C'est un schéma, un raccourci extraordinaire tant l'ordre, me semble-
Michel Rodde a été peintre d'émotion qui a laissé aller sa peinture au gré de ses sentiments mais qui n'a pas rejetté pour autant la connaissance « Comment ne pas maîtriser les règles les plus élémentaires d'un métier sans être enchaîné à sa propre ignorance ? »
Michel Rodde a été habité par une obsession qui anime tout peintre digne de ce nom : celle de ne pas se répéter dans ses œuvres.
« La technique est, en se sens, libératrice. Elle permet de se maintenir en éveil constant, en appétit d'analyse de ce que l'on voit, de ce que l'on sent et d'en tirer parti. Je ne parle pas de la technique qui vient se perdre dans un procédé mais de celle qui vous aide à avancer sur le chemin difficile de la création, qui vous soutient dans vos recherches. »
Aussi la création passe-